Carillon — atelier d’artistes                                                                 



Bâtiment et espaces
Résidences soutenues   —   4    3    2    1 
Résidences autonomes
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Les carillons perlent sur nos têtes — ils murmurent l’évidence, nous rappellent au cœur.



Auprès d’une petite rivière, à Saint-Damien, face à l’ancienne fabrique de caramel Grenache, Carillon opère en tant qu’atelier et résidence d’artistes depuis 2022. Des résidences soutenues y sont organisées avec les saisons. L’espace est également disponible en location pour des projets en arts actuels. Nous envisageons l’art comme vertige, présence, fleur de sel.



Bâtiment et espace




L’atelier Carillon est situé au bout de la rue principale de Saint-Damien, un village des montagnes laurentiennes. Le terrain est traversé par la rivière Matambin (dérivé du mot Matomban, lieu où l’on s’embarque, en langue algonquine). Ce toponyme, comme plusieurs autres, témoigne de la présence des Atikamekw, des Anichinabés et des Abénaquis dans la région. Sur le site de l’atelier, de 1850 à 1952, on trouvait les bâtiments du moulin à scie Dénommée, où l’on exploitait la force motrice de l’eau pour couper le bois. La scierie a ensuite été fermée, et les bâtiments, détruits. On trouve encore les fondations de pierre sur le terrain. Il y reste une habitation, près de la rue Principale. Début 2000, les artisans potiers Matthieu Huck et Geneviève Boudreault y aménagent un atelier. Suite à un incendie qui détruit les installations, l’actuel bâtiment voit jour, en 2016, en collaboration avec l’architecte Simon Bastien. Divisé en trois parties — espace de vie, espace d’atelier et espace d’exposition — sa forme a été inspirée par celle des granges de la région.  Les lieux sont lumineux et ouverts, les dortoirs modestes. Durant les résidences soutenues, nous cherchons à offrir du temps et de l’espace généreux de travail, ainsi qu’à favoriser le partage de savoir entre les artistes, notamment lors des repas. La résidence se termine par une présentation devant le public de la région.
Carillon 4
          
Maria Chekhanovich
Mathieu Deschênes
Miranda Jones
Liz Xu



21 — 29 juillet 2024  ı Quatrième résidence. C’est l’été. Maria Chekhanovich a fait de longues marches dans le village en écoutant le balado Ça s’est passé à Saint-Damien. Elle a habité un méandre de la rivière où l’on trouve de l’argile. Elle est allée s’y reccueillir, a créé des moulages dans la terre, le sable et la glaise avec son corps. Mathieu Deschênes a apporté une série de tableaux qui lui ont été donnés par des peintres qui n’en voulaient plus. Inspiré par ces histoires d’abandon, il a continué la réalisation de ces canevas en y intervenant. Miranda Jones et Gabrielle Harnois Blouin se sont réunies une fois par jour sur le petit pont au-dessus de la rivière pour apprendre une chanson ensemble. C’était une chanson en portugais qui ne parlait pas d’un pont. Elles nous l’ont chanté lors du dernier jour de la résidence. Liz Xu est retournée aux sources de sa pratique - le dessin et la sculpture, en se rendant disponible aux matériaux, selon ses élans intimes.  Elle a taillé des morceaux de la forêt, dessiné les grandes portes de la cuisine.




Carillon 3

Frances Adair Mckenzie
Joséphine Rivard
Aziza Nassih


28 avril — 06 mai 2024  ı  Troisième résidence. C’est le printemps. Joséphine Rivard prépare le commissariat d’une exposition qui aura lieu à l’été - une chose quasi distante. Elle travaille au bord des fenêtres, lit des textes, écrit et marche sur la rue Principale. Frances Adair Mckenzie explore les mémoires du Super Sex, cherchant à créer une modélisation 3D du feu établissement (2021) de la rue Sainte-Catherine, à Montréal.  Elle va filmer des lapins à la ferme de Pedro Ruiz et Robyn Martin pour observer leur point de vue. Aziza Nassih réalise de petites sculptures de cire inspirées par un alphabet syllabique d’Afrique du Nord. Elle créera à partir de ces matrices des formes en métal coulé destinées à être accrochées au vêtement d’une performeuse. On travaille à l’ouverture du jardin et à l’aménagement de la plage sablonneuse.


Carillon 2

Névé Dumas
Corinne Skaff
Charline dally


06 — 14 janvier 2024  ı  Deuxième résidence. C’est l’hiver. Il y a trois résidentes. Dehors, il neige beaucoup. Névé Dumas a sa belle valise de cuir, elle travaille tôt le matin : de la lecture, de la prise de note, des liens. Ensuite, elle va marcher. Elle nous lit des vers de son dernier recueil, Poème dégénéré. Corinne Skaff travaille sur sa soutenance de maîtrise. Son travail gravite autour de la notion d’arrivée, à travers le mouvement conscient. Un soir, elle nous invite à bouger avec elle. Elle nous parle de manière douce et claire, nous guide à la rencontre de notre corps et de celui des autres.  Elle fait des schémas très complexes dans ses cahiers. Charline Dally travaille plusieurs matières en vue d’une exposition qui arrivera au printemps. Elle s’intéresse aux matérialités et aux mémoires de la pierre. Elle lit, peint de grands tableaux colorés, réalise à la main de petits coussins pour créer un cénacle, un endroit où les pierres peuvent discuter. Elle nous présente son film – Le disque de poussière. Au dernier soir, dans la tempête immense, des gens du village arrivent à pieds pour rencontrer les résidentes.

Carillon  1

 Anne-f Jacques
Jean-Benoît Duval
Florencia Sosa Rey
Alexane Tremblay

20 — 28 août 2023  ı  Première résidence. C’est l’été. Anne-F Jacques campe dans le bois et travaille sur le petit pont de fer, elle résiste quelques jours à déployer son matériel électronique, se concentre sur les idées qui flottent autour d’elle. Elle amplifie et altère les sons liés à la rivière. Jean-Benoit Duval chasse les papillons. Le jour avec son filet, la nuit avec un grand drap blanc.  Il compose une série de plusieurs tableaux grand format en mode collage rythmique. Florencia Sosa Rey travaille avec le tracteur du jardin, elle dessine des lignes sur le terrain, se familiarise avec son fonctionnement. Elle rassemble un vaste monticule d’herbe. Alexane Tremblay fait bouillir des végétaux pour créer des couleurs, avec lesquelles elle teint les cordes qui s’enchevêtrent à son canevas concave. Elle y peint une forme simple et fascinante. Lors de l’après-midi de médiation, une voisine dira qu’on y décèle un lac.
Résidences autonomes

Deux artistes habitent la maison et les ateliers. Il est possible de cohabiter ensemble pendant les résidences, ou de louer la maison et l’atelier en entier (et d’envoyer les deux artistes qui y vivent à l’aventure). Mentionnez-nous votre préférence, ainsi que le nombre de personnes qui résideraient à l’atelier, le nombre de jours et les dates souhaitées, ainsi que la nature de votre projet. 

Nombre de personne en résidence: 1 à 6
Deux espaces de travail flexibles

Matériel à disposition:

Piano
Moniteurs (2)
Mixeur 4 entrées
Câblage
Tables de travail 

TARIFS - variables en fonction des projets:

Cohabitation avec les artistes résidents:
100$ à 300$ par jour
400$ à 1200$ par semaine
800$ à 2100$ par mois

Location totale de l’atelier :
300$ à 900$ par jour 
1200$ à 2000$ par semaine
3000$ à 6000$ par mois  



Ont séjourné ici : Studio Paysages ı  Jardin Joue  ı  Technologies of Consciousness  ı Coralie Gauthier et Sarah Pagé  ı Caroline Blais & Caroline Saint-Laurent  ı  Thibaut Quinchon  ı  Echonymphia & le désert mauve  ı  Maude Arès






Contact : 

6757 rue Principale
Saint-Damien, QC
J0K 2E0


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